Wednesday, September 17, 2008

Rancune

Je n'oublie rien,mais je ne crois pas être rancunière. Je crois même avoir le pardon assez facile. Enfin j'en sais rien finalement, mais c'est mon impression. Cette fois par contre je ne sais pas si je vais pouvoir pardonner, mais il semble que je ne vais pas avoir le choix. Comment en vouloir à quelqu'un de décédé. En général on leur en veut de nous laisser seul avec notre douleur et on fini par copmrendre qu'on ne peut pas leur en vouloir d'être parti. Mais là c'est différent. Je ne lui en veux d'être décédé, je lui en veux de faire soufrir ma famille jusqu'après sa mort! Qui ose refuser la réconciliation tant cherchée par un frère, qui ose interdire tout contact entre sa famille et ses parents de son vivant et surtout qui ose interdire par testament à ses parents de venir à ses funérailes??? Mon oncle a osé. Pas une seule seconde il s'est dit qu'il n'y avait rien de pire pour des parents d'enterrer son enfant! Pas une seconde il ne s'est dit que pour faire son deuil la plupart des personnes ont besoin d'être présents! La rancune et les malentendus l'ont tellement aveuglé qu'il n'a pas sû voir au delà. Depuis des années il crache son venin, il oblige mes grands-parents à le regarder mourir de loin sans avoir le droit de le voir ou de lui parler. J'ai de la pitié pour un homme qui emmène dans sa tombe des années de rancoeur sans avoir voulu y remédier alors que tant de gens ont tentés de lui tendre la main. Malgré tout cela j'ai pleuré et je suis profondément triste... Peut-être la rancune était-elle la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher.

Wednesday, September 10, 2008

En route mauvaise troupe

Mauvaise troupe c'est le cas de le dire! Je vous explique. Nous voilà à la sortie d'un vernissage avec ma petite troupe préférée. Pas trop envie de rentrer, plutôt d'humeur fêtarde, mais pas vraiment de plan. Nous voici donc dans le "Mini Bar". Bar qui porte bien son nom vu que plus de 15 personnes ne rentrent pas (et je ne parle pas en places assises). On papote et là l'un d'entre nous reçois un coup de fil. Il revient avec un grand sourire et nous annonce qu'il a un plan pour la soirée. Il es minuit et un ami vient de lui suggérer de sincruster dans une soirée. Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît: un mariage! Ni une ni deux on saute dans un taxi pendant que le reste da la troupe suit en vélo. Bien évidemment on est en mode vernissage berlinois: Mathieu en jean avec un t-hirt à hélicoptères (que j'adore!), Kim en jean et chemise (ça passe), moi en jean et converse et petit haut noir (moyen) et Guillaume toujours aussi classe paré pour toutes situations imprévues. Kim rentre sans problème (forcément vu que son ami en question et le frère de la mraiée), moi je me fais arrêter à l'entrée par ladite marié dans une robe qui me fais déjà sourire. Elle m'annonce que c'est une soirée privée. C'est pas vrai un mariage c'est pas ouvert au public? Pas cool pour les clodos moi je dis... J'articule difficilement que je "connais ... euh enfin tu vois qui je veux dire?!" "Kim?" "oui c'est ça... mon mec..." (euh bon on avait bien entammé la soirée). Deux minutes je reçois un coup de fil des tourtoureaux qui eux se sont carrément fais refouler par un videur... Du coup on va les chercher et on les fait rentrer dans cette soirée de moins en moins privée. Je sais, je sais un mariage! Pas cool l'incruste... C'est quand même censé être le plus beau jour de sa vie et elle veut tellement que tout soit parfait... Mais alors moi je dois avouer que le jour le plus heureux de ma vie ne sera pour commencer très certainement pas celui de mon mariage (vu que c'est pas trop mon truc), mais alors surtout s'il ressemble à ça, je préfère m'en passer de suite. Jamais vu un mariage aussi coincé! Vous me direz on choisi ces amis et par conséquent les mariages auxquels j'ai l'occasion d'aller sont en général assez drôles...
Quoi qu'il en soit nous y voilà. Personne ne danse, mais nous surtout ce qu'on veut et ce dont on rafole c'est ces incroyables cocktails à la fraise fraichement pressée et à la vodka. Ca glisse tout seul ce petit truc. T'as même pas le temps de te rendre compte que si si il y a bien de l'alcool dedans. Du coup et comme de toute façon il y a pas d'ambiance on s'approprie la piste de danse... et honnêtement on se marre bien. On aurait préféré un autre genre de musique. Mais bon on avait déjà les cocktails. Faut pas trop en vouloir non plus. Au final on s'est bien marré malgré la robe hideuse de la mariée (roooo je suis mauvaise!).
Et puis la mauvaise troupe a fini par partir. Mais pas les mains vides s'il vous plaît. Ben non faut bien pensé aux souvenirs d'une soirée mémorable. On s'est chopé un ballon blanc avec une espèce de loupiotte increvable dedans (nan mais sans rire ce petit truc à éclairé mon salon pendant plus d'une semaine pendant que le ballon lui se dégonflait lamentablement! Que c'est moche de viellir...) et puis dehors on a vu un magnifique bouquet de fleur. Mathieu et moi on a pas hésité deux secondes on a partager la moitié du bouquet en deux et on embarqué les roses blanches. Dans le taxi je me suis tout d'un coup rendue compte que j'anvais même pas féliciter les mariés. moi je dis au prochain coup j'improvise un speech et je me fais passer pour la cousine éloignée ou la copine d'enfance offensée que la mariée se souvienne pas de moi!

22h40 petit chat

Il est 22h40 et me voilà en train d'entammer un chat de plus intéressants. On parle projets, art et voyages. Tout cela à coup d'emails. Un va et vient jusqu'à minuit. On rigole peu, mais on progresse de plus en plus dans la discussion. Parfois même on s'envoie un smiley (oulala...). Un peu de sarcasme aussi, mais surtout on parle beaucoup d'expositions. De celle encours mais surtout de celles à venir. Et aussi on parle de Frieze et de la Fiac. J'aurais juste préféré un chat d'une heure et demie avec mes ami(e)s à parler de tout sauf de la galerie plutôt que de répondre aux mails incéssants de mon chef et de lui préparer son prochain voyage et de lui rappeler ses rendez-vous!!!

Monday, August 25, 2008

Le traumatisme du lundi

Lundi. le réveil sonne. Mode je sonne toute les 10 minutes pendant 40 minutes activé. 15 minutes avant de devoir passer la porte. ok je me lève. Pfffff. Le week-end était bien trop court. Pourquoi on s'impose des horaires? C'était tellement mieux la mode étudiant. Le mode je fais ce que je veux quand je veux. Pas le temps de petit déjeuner. Dans le métro. Grognon. Je passe la porte du boulot. Toujours grognon. J'allume l'ordi. Deux jours "d'ebsence" et déjà 60 nouveaux mails. Encore plus grognon. Je refuse de regarder les sujets et monte me faire un thé. Au passage je me coupe une tranche de pain. Enfin quelque chose dans l'estomac. Rien n'y fait le lundi est cruel. Je fini par regarder ma bôite mail. à noter ma petite escapade dans la cuisine ne m'a pas pris plus de 3 minutes. Je réponds vite aux mails qui ne demandent pas trop de réflexion, Enfin des mails importants. Enfin le coup de stress. Enfin l'adrénaline qui monte. Il est 10h30. L'humeur s'améliore. Enfin la question de comment tout gérer en même temps. Enfin la question de comment ne pas se noyer. Pas une seconde pour s'arrêter. Je mange à mon bureau. L'humeur est excellente. Pas d'ironie. Ben oui parce que si chaque lundi c'est le même rituel, la même envie de tout balancer, le même ras le bol qui semble imsurmontable, au bout de 30 minutes dans la galerie je me souviens que j'adore ce boulot, que j'adore ce stress, que j'adore rentrer chez moi satisfaite de tout ce que j'ai réussi à maîtriser dans une journée. Heureuse de chaque toute petite victoire. Mais comment est-ce possible d'oublier cela en deux tout petits jours?

Tuesday, August 05, 2008

Mouans Sartoux ou un poste pour les férus d'architecture...

Combien de châteaux connaissez-vous qui ont été construit en forme de triangle? Personnellement je n'en connais qu'un: celui de Mouans Sartoux. Il fût construit à la fin du XVème siècle et reste la propriété des Grasse jusqu'en 1750, puis passe aux Villeneuve. Au cours de la Révolution, le Château de Mouans subit le sort de bon nombre de demeures seigneuriales. C'est "la bonne ville de Grasse", qui le détruira en grande partie. Il devint la propriété de la Famille Durand de Sartoux au début du 19ème siècle qui va le réhabiliter. Il est alors reconstruit suivant les plans d'origine conservant ainsi son architecture triangulaire. Hormis pour le fabuleux (surtout pour son architecture) Espace d'Art Concret (le bâtiment vert à droite de la photo) qui est habrité dans les jardins du château, la ballade vaut largement le détour! Merci Heinz!!!

Mon nom s'accompagne désormais d'un titre: après Alexandre le Grand, Guillaume le Conquérant, Jean sans Terre: Julie pas douée

Bon que ce soit clair ce n'est pas à ce point non plus! Je ne gare pas encore "ma" voiture sur un muret! Mais bon soyons honnête, je ne suis pas très douée dans la vie... à commencer par mes bleus partout qui sortent dont ne sait trop où (une poignée de style vieille pute, n'est-ce pas Marie?!). Il y aussi l'épisode de la librairie à Nice: "bon je suis un peu deg, je n'ai pas trouvé un seul bouquin sur la Chine". Gros point d'interrogation dans le regard de ceux qui m'accompagne, sourire au coin des lèvres qui grandit de plus en plus et enfin la fameuse pharse: "t'es pas douée". Je me retourne, regarde la vitrine de ladite librairie exclusivement agancée de livres sur la Chine de tous genres du policier jusqu'à des théories sur l'économie...
Autre épisode? Celui du plat tout juste offert à ma soeur:
- T'es sûre qu'il supporte la chaleur?
- oui oui j'ai demandé
Julie emporte le plat au salon et au bout de trois pas le plat se fend en deux s'effondre avec son contenant au sol et laisse derrière lui un superbe petit trou dans le parquet tout juste posé par Thomaspierre... Heureusement qu'ils ont de l'humour avec le frangine!
Allé une autre avant d'en arriver au fait: Agathe et Ju tranquillement installée à la table d'une terrasse à Berlin. Ju parle à Agathe d'un beau black qu'elle croise régulièrement dans le quartier. Et là par le plus grand des hasards le beau gars en question passe...
- Agaaaathe!! Regarde c'est lui! le beau mec dont je te parlais que je croise régulièrement. Souvent il est avec son fils.
Et là il passe à vélo, son petit gars sur le porte bagage, se retourne m'adresse un grand sourire suivi d'un joli petit bout de femme beaucoup moins souriante, sa femme je suppose... Évidemment! Je veux dire c'est pas tant le coup de la femme que l'évidence qu'un black à Berlin est forcément un black qui parle français!!!

Le dernier épisode en date? Le plongeon. Quelle idée aussi de vouloir apprendre à plonger à 27 ans!!! (ben oui on ne me l'a jamais appris... pas de commentaires) Bon j'avoue là c'est pas juste pas douée, c'est simplement con... Quoi qu'il en soit je décide de me lancer et après deoux ou trois plongeons pas si mal réussi, j'enchaîne environ trois plats ventres bien violents à la suite... Si si je vous jure: violents: de sous mon sein à droit à mon bassin j'ai pleins de bleus qui se suivent... C'est grave docteur???

Monday, August 04, 2008

Tourettes sur Loup


Voici le petit village où je traîne mes giboles depuis bientôt 2 semaines. Bon soyons honnête je les traîne essentiellement dans et à côté de la piscine... Pour la première fois de ma vie j'arrive à faire la crevette. Moi qui ne tiens pas en place, je passe mes journées au soleil (ce qui ne vas pas arranger la folie qui guête dans les recoins de mon cerveau) à bouquiner. Bon je ne me suis pas non plus transformée en larve et me suis aussi promenée à Nice, à Grasse, dans les grottes de St Cézaire, à Vence. J'ai surtout traîné mes pieds toute une journée à la fondation Maeght et quoi qu'en dise un nouvel ami berlinois je ne la trouve pas si poussiéreuse que ça et les jardins sont tout simplement sublimes. Je vais sans doute avoir droit à une discussion bien mouvementée pour avoir écrit cela, mais c'est mon avis... J'ai aussi admirée Max Ernst à la galerie Chave, Morellet à Vence et j'espère bien faire un tour pas la Mouans-Sartoux voir l'espace de l'art concret, histoire de pimenter un peu la discussion sur Maeght ;)
Quoi qu'il en soit, j'ai malgré la famille réussi à me détendre et je commence à avoir sacrément hâte de retrouver celui qui m'attend à Berlin.

Monday, July 21, 2008

Omur

Rien que ce nom devrait rappeler de bons souvenirs à Marie... Omur va bientôt fêter ses 50 ans, Omur est tuque, Omur est mon esthéticienne. La première fois que j'ai mis les pieds chez Omur, recommandée par ma soeur adorée, j'ai eu un tout petit moment de solitude. Je venais d'arrive à Berlin et je ne connaissais pas encore ce monde qui aujourd'hui me procure tant de plaisir et de détente. Quand on arrive pour la première fois chez Omur en tant que bonne petite parisienne, on hallucine un peu, soyons honnête. On entre dans son salon (au sens propre du terme, vu qu'Omur épile chez elle) on se déshabille, on se pose sur le canapé, on se demande un peu quelles sont les conditions d'hygiène et on se lance... On se demande entre deux coups de cire qui a les clés de la maison et qui pourrait faire érruption dans le salon. Mais Omur maintenant je la connais bien et aussi la façon dont ça se passe. Aucun homme n'a le droit de passer le pas de la porte quand on est entre femmes.
Quand on arrive chez Omur on est acceuilli avec un grand sourire, un thé trop chaud et le temps d'une cigarette on se raconte ses histoires de femmes. On est projetté dans un monde unique où d'un coup la femme est reine où d'un coup l'intimité prend toute son importance. Son petit accent nous transporte dans le monde des comtes des milles et une nuit et ce qui pour la plupart des femmes d'Allemagne et de France est un acte que l'on fait pour les hommes ou pour l'acte sexuel prend une toute autre ampleur. Car l'épilation chez Omur on la fait pour soi. Pour se sentir mieux, pour se sentir belle, pour l'hygiène. Car si les femmes s'épilent de tout temps, c'est bien pour cette raison. Et même si de nos jours les problèmes d'hygiène ne sont plus les mêmes, quelle femme oserait dire qu'elle ne se sent pas plus propre après l'épilation?!
Parfois sa maman est là, fume une cigarette et s'éclipse discrètement avant d'avoir fini son thé On parle d'hommes, de vacances, de sa nouvelle coupe de cheveux, de ses enfants et du temps. Rien et tout à de l'importance. Quand on part de chez Omur on promet de passer un jour au hammam où elle travaille, de s'offrir quelques heures de détente et on regrette de devoir attendre un mois avant de pouvoir se rappeler ce qu'est un véritable moments de femmes.

Friday, July 18, 2008

Dernière ligne droite...

... avant les vacances. Bien méritées je crois vu mon rythme du moment. Je vous fais un peu peur ou pas? Allé oui juste pour imaginer vos têtes: je suis à environ 60h par semaine en ce moment... Et bizarrement j'arrive encore à avoir un semblant de vie privée et même qu'hier je suis partie du boulot à 19h! :)) Enfin je vous rassure malgré une petite catastrophe il ya deux jours je m'écalte toujours autant. Tout simplement parce que mon travail est toujours valorisé. Alors du coup ben les heures sup on les fait sans rechigner. Et Voilà je parle à nouveau du taf! Grrrrr ce poste devait concerner mes vacances bon sang!

Donc je disais dernière ligne droite avant les vacances. Je bosse aujourd'hui, je bosse demain et ensuite vogue la galère selon moi deux semaines de vacances, selon ma collègue et copine Suse 3... Va savoir je m'en fous tant que je pars. Je pars mercredi pour un bled paumé à une heure de Nice. Je pars rejoindre ma plus si petite famille. Et pour la première fois depuis longtemps je me réjouis à l'idée de les retrouver tous. Même pour deux semaines (ah oui on fête les 60 ans de mon père d'où cette petite réunion). Je me réhouis d'un certain sentiment de sécurité que procure les parents, de la douceur aussi. Et puis le plaisir d'être à nouveau pour un temps la petite dernière sans responsabilité, sans boulot (je me suis promis de ne pas être greffée à mon blackberry - ils vont bien survivre sans moi pendant deux semaines) un peu la chouchoutée parce que tu comprends elle a besoin de repos. Et croyez moi je vais en profiter. J'ai hâte de manger du poisson grillé, des légumes et des fruits plus frais que frais. De boire des cocktails préparer par les soins de Thomspierre au soleil et de piquer une tête. Je me ´rejouis également des ballades, de la fondation Maeght, de ma nièce et de mon neveux. Et puis je veux aussi prendre un peu soin de ma soeur enceinte. Bref déconnecter! Et après avoir récupérer mon comptant de sommeil, avoir nager, m'être ballader et manger des fruits toutes le journée qui ont du goût contrairement à ceux de Berlin, je ressemnlerait à ça:



Et vous savez ce qui le plus extraordinaire? C'est que pour la première fois depuis longtemps, quelqu'un m'attendra à mon retour!

Saturday, July 05, 2008

J'ai pourtant essayé

Quand tu voyages avec ton chef tu fais attention à ce qu'il y'a dans ta valise au cas où le contrôle de sécurité fais une fois de plus des siennes et ouvres ta valise devant tout le monde (non tu n'as pas apporté tom ibro, ni ta crême anti-cellulite, ni ta crême anti-cerne (ben non t'es encore trop jeune pour ça))... Tu fais attention à omment tu t'habilles: petit décolté, mais trop, une jolie pare de talons et non, tu n'as pas oublié ta paire de basket dans ton sac à main pour pas le faire chier avec tes ampoules naissantes à force d'arpenter galeries, ateliers d'artistes et vernissages. Tu fais attention à ce que tu mange: rien de potiellement tachant, rien qui pourrais rester coincer entre tes dents, rien qui pourrait faire virer ta langue au bleu-mauve (pas de cassis, pas de mûres etc). Tu as prévu un jounral histoire de profiter de ta petite heure de vol pour te cultiver un peu et pour ne pas passer pour celle qui ne bosse pas assez même à 6h du mat. Tu n'as pas oublié to balckberry, ni le sien qu'il avait laissé posé nochalement sur son bureau et que tu as vu parce que tu le connais que tu vérifies toujours avant qu'il partent. Tu n'as pas non plus oublié les chargeurs, ni d'enregistrer dans ton portable les numéros de gens importants qu'il pourrait avoir envie de contacter sur un coup de tête, tu as également noté toutes les adresses où tu vas te redre avec lui et même tu as un peu regarder sur un plan parce que si toi tu n'as pas le sens de l'orientation, lui c'est à se demander comment il trouve le chemin de la galerie. Tu t'es aussi fais une liste mentale des up-dates dont il aura besoin pendant le vol, mais vu le bruit de l'appreil tu optes pour le taxi. Tu as déjà prévu le meilleur moment où tu vas lui annoncer tes plans de carrière à toi et qu'il est suiffasement détendu pour trouver que c'est parfait pour la galerie. Tu te prépares aussi à l'idée que tu ne pourras pas allumer ta clope quand bon te semble, parce qu'il est pas trop fan et non on n'a pas le temps entre l'atterissage et le premier rdv. Par contre, tu as oublié un petit détail de rien du tout, mais qui t'as coûté un bon foutage de gueule: tu as oublié que malgré les 35 °C le débardeur n'était vraiment pas un bonne idée vu le suçon que tu te tapes à la naissance et personne n'aurait vu si t'avais pensé à ce maudit t-shirt dans ton armoire! Pourquoi ce n'est pas comme un bouton qui gratte ou une plaie qui tire, enfin n'importe quoi qui te procures un sentiment indésirable mais qui empêche que tu oublies cette petite rougeur de rien du tout, mais que tout le monde identifie au premier regard...

Friday, June 20, 2008

La vétérante de la guibole

à l'heure où tout Berlin pédale (à se demander qui des chinois et des berlinois battent le record...) je reste une adepte de mes deux guiboles. Cela n'est pas sans poser problèmes surtout lors de sorties avec des amis qui eux, évidement sont tous en vélos. Et comme je n'ai même pas les moyens de me payer un paquet de pâtes, inutile de parler d'un tiquet de métro... Alors on se donne tous pleins de points de rendez-vous, en général on me laisse quelques minutes d'avance, mais on finit toujours par m'attendre un peu partout. Heureusement malgré l'incompréhension générale, ça fait rire tout le monde et je suis toujours acceuilli avec un grand sourire, une clope et un verre. Et croyez moi, de tout par ces chaleurs c'est le verre et le sourire qui me font le plus plaisir. Alors si avant j'avais une réputation de "folle" (qui ne m'a pas quittée je vous rassure), je suis maintenant aussi connu sous "Julie, tu sais celle qui traverse tout Berlin à pied munie de son iPod....". Comment je vais faire à faire à Beijing où tout est environ 100 fois plus grand qu'ici? Vais-je devoir abandonner mes deux petits pieds pour mes mollets alors que depuis deux ans j'évite cette trahison?

Sunday, March 23, 2008

L'humeur de la nuit.


Oh et oui: je suis un cas désespéré... D'où l'humeur...

J'espère que l'alcool me remettra les idées en place et sinon, c'est que je suis un cas désespéré...

et puis d'abord à quoi ça sert tout ça? À rien. Je vous jure: à rien du tout. Alors autant boire. Boire jusqu'à tout oublier. Oublier jusqu'a son prénom et celui de ses parents. Pourquoi de ses parents? Parce que c'est des enfoirés d'avoir mis des mômes au monde d'un monde aussi pourri!

Sunday, March 16, 2008

Quand tu fais tout pour tout bousiller

Nous y voilà: la phase où tu es tellement heureux que tu prends peur. La phase où tu te rends compte que ça risque de faire mal. La phase où tu as peur du manque de réciprocité alors que rien n'indique que ta peur est fondée. La phase où doucement mais sûrement tu commences à foutre la merde. Ben oui parce que forcément le plus vite ça se termine le moins de mal ça fera. C'est la phase totalement inutile, mais tu peux rien faire pour l'empêcher et t'as plus quà espérer que l'autre comprenne, qu'il ait de la patience et qu'il prenne pas peur à son tour. Parce que si certains hommes savent ce qu'ils veulent et ne partent pas en courant dès qu'ils se rendent compte que tu tiens à eux, que peu ne prennent pas peur face à des "tensions psychologiques". C'est con quand même. Il n'y a aucune raison d'aller mal. Un travail génial, un homme, un appart cool... À moins que ce ne soit la fatigue tout simplement. Le manque de sommeil, le stress au boulot qui ne me lache plus au point de bosser 6 jours par semaine et faire trop d'heures sup. À moins que ce ne soit la peur de l'attachement qui rend dépendant. Où peut être que c'est les deux combinés qui me donne le sentiment que mon coeur va exploser. Parfois de bonheur et d'un coup de douleur. Je ne sais pas. Je suis perdue et j'ai peur de le perdre. Vivement ce WE. Du repos, il me faut du repos, un vrai pas seulement une demie journée suivie de 3h de sommeil... Si une fois reposer je suis toujours dans cette phase pourrie alors c'est qu'il y a vraiment un problème.

Sunday, March 09, 2008

Quand finalement tu n'as qu'une envie: partager

Il y a quelques jours je disais que je voulais garder tout ça pour moi. Toute cette nouvelle vie. Que je ne voulais pas la partager. Et finalement voilà que les rencontres imprévues de la vie en décident autrement. Voilà que je n'ai qu'une envie c'est de partager. Tout partager. Avec lui. De l'embrasser tendrement, de le regarder dans les yeux, ses yeux emplis de bonté et de générosité. J'ai envie de lui dire à quel point il me rend heureuse rien que par sa présence. J'ai envie de l'écouter, de rire avec lui, de profiter de se rayon de soleil, de passer du temps avec lui, de le découvrir, de sentir son odeur, sa peau, son regard, sa douceur, de le couvrir de tendres baisers, de lui donner. Lui donner tout ce qui lui fera du bien. Tout ce qui le rendra heureux.

Wednesday, February 13, 2008

à la demande de mon sucre d'orge préféré: un petit résumé de ce qui se passe dans ma vie en ce moment

Le travail est exténunant (vu que j'occupe deux poste au lieu d'un), mais je l'adore. Chaque jour je suis contente d'y aller et chaque jour je m'éclate, même quand je suis en manque de sommeil. En fait j'aime cette tension permanente, cet état d'alerte qui ne t'autorise pas le moindre écart. Et puis je ne sais pas. Tout a changer. Même mon corps. Le paradoxe de cette tension continuelle et que je suis extrêmement sereine et calme. Même mes muscles semblent jouer le jeu. C'est assez bizarre à constater. En fait je crois que je suis simplement heureuse. J'en avait déjà parlé lors de mon dernier détour parisien. Et bien là c'est comme si j'avais atteint un niveau encore supérieur. C'est incroyable comme sensation. Plus rien ne me prend le tête. Tout est simple. Même dans mes relations avec autrui. Plus acune question inutile dans ma tête. Au point qu'il y a quelques jours un ami berlinois était persuadé que j'étais amoureuse... j'ai bien rigolé. il ne comprenait pas qu'on puisse être juste heureux sans que ce soit lié à quelqu'un. En fait je crois que mon bonheur est dû au fait qu'il ne me manque plus rien. J'ai bien sûr encore des rêves plein la tête (ça, ça ne changera jamais), je suis toujours aussi curieuse de tout ce qui m'entoure, j'ai des projets, des ambitions, mais je sais que tout viendra en temps voulu. J'ai même réalisé qu'en fait en ce moment je ne voulais pas d'homme dans ma vie. Je suis égoïste... Je veux garder tout ça encore un peu pour moi toute seule...

Monday, January 14, 2008

La médecine est un art

Pourquoi les médecins se prennent-ils pour des démiurges? Simple: ils ont la capacité de ou vous rassurez ou de semer un vent de panique. Manifestement en Allemagne on préfère la panique. Je ne peux plus marcher depuis jeudi après-midi. Mon pied gauche a décidé de me lacher. Je me suis dit que c'était rien et j'ai attendu de passer mon entretien vendredi matin avant de consulter (ça s'est très bien passé by the way). En rentrant la douleur n'était sincèrement plus supportable et je me suis mis en quête d'un médecin. Quelle idée! Un docteur qui consulte le vendredi! Non mais, faut pas pousser mémé dans les orties. Résultat? Les urgences. Après 9h d'attente (si si 9h!) je suis repartie avec un bandage au voltarène (comme je l'avais déjà fait la veille) et des anti-douleurs qui ont pour seul effet un sentiment groggy. Croyez moi: l'alcool c'est bien plus efficace pour oublier un peu la douleur... Je décide donc ce matin d'aller voir un orthopédiste et je monte à nouveau dans un taxi (vu que je ne peux pas faire trois pas sans pleurer). J'arrive, j'attends vu qu'en Allemagne on ne prend pas de rdv, on vient et on voit quand on passe... Bref, munie d'un bon bouquin j'attends quelques heures pour m'entendre dire que pour l'instant il faut faire partir la douleur. J'avoue que ça m'arrange. Mais il n'y a rien de concret à faire. Du coup re anti douleur et on verra la semaine prochaine.

On a parlé de mes genoux, de mes problèmes de santé récurrent en matière d'os et d'articulation. C'est là qu'il (le docteur) m'a posé LA question... Il m'a demandé si j'étais sûre de mon état de santé... Comment ça "sûre de mon état de santé"? Il insiste un peu et me demande quel genre d'examens les docteurs français ont jugés bon de me faire passer. Je réponds IRM, scanner, radios le tout à répétitions. Et là il me demande si "l'Eventuel" a déjà été envisagé. "l'Eventuel"? C'est-à-dire? Que quand il va de soi que ce n'est plus vraiment la faute à pas de chance, que quand on a un corps qui se déregle autant, il n'y a pas 40 possibilités. Pas sûre de bien comprendre je pose des questions, j'insiste et puis c'est quoi bordel "l'Eventuel"?! Calemement il me dit qu'on va attendre la semaine prochaine, la fin de la prise des anti-douleurs et qu'on va faire un bilan sanguin... C'est là que ça a fait tilt. "l'Eventuel" c'est ce dont a tous peur aujourd'hui. C'est une panique à laquelle j'ai déjà cédée une fois il y a deux ans. Une panique à laquelle je ne céderai plus. Mais soyons honnête, les questions je vais me les poser une fois de plus. Une fois de plus je vais avoir du mal à trouver le sommeil, une fois de plus je vais me poser l'inévitable question: "et si c'était ça?" Je ne sais pas bien comment d'un mal de pied on en arrive à de telles conclusions, but then again il était à ce stade plus question d'un mal de pied, mais d'un corps qui ne semble plus trop vouloir me porter...

Friday, January 11, 2008