Bienvenu en mon cirque
Mon cabaret du ridicule
Ce soir vous faites l'homme fort
Et moi je joue la funambule
L'homme fort sachez, doit d'abord
Avoir l'air de faire un grand effort
En silence il danse
Tout seul avec la mort
Nous somme d'ici
Nous sommes gentils bien sûr
Nous sommes plus fort plus fort
Que la nature nature
Nous annoncions
Rayonnant d'optimisme et d'amour
Qu'on a tout vu tout vu
Et on en rit encore encore
Et cependant je continue moi
À risquer ce qui bouge dans mon ventre
Vous êtes si stoique
Et moi si imprudente
C'est si burlesque
Si pitoresque
L'homme fort et la jeune funambule
Jouant à la cachette dans un hotel qui brule
Nous somme d'ici
Nous sommes gentils bien sûr
Nous sommes plus fort plus fort
Que la nature nature
Nous annoncions
Rayonnant d'optimisme et d'amour
Qu'on a tout vu tout vu
Et on en rit encore encore
Arthur H
Tuesday, May 12, 2009
Wednesday, September 17, 2008
Rancune
Je n'oublie rien,mais je ne crois pas être rancunière. Je crois même avoir le pardon assez facile. Enfin j'en sais rien finalement, mais c'est mon impression. Cette fois par contre je ne sais pas si je vais pouvoir pardonner, mais il semble que je ne vais pas avoir le choix. Comment en vouloir à quelqu'un de décédé. En général on leur en veut de nous laisser seul avec notre douleur et on fini par copmrendre qu'on ne peut pas leur en vouloir d'être parti. Mais là c'est différent. Je ne lui en veux d'être décédé, je lui en veux de faire soufrir ma famille jusqu'après sa mort! Qui ose refuser la réconciliation tant cherchée par un frère, qui ose interdire tout contact entre sa famille et ses parents de son vivant et surtout qui ose interdire par testament à ses parents de venir à ses funérailes??? Mon oncle a osé. Pas une seule seconde il s'est dit qu'il n'y avait rien de pire pour des parents d'enterrer son enfant! Pas une seconde il ne s'est dit que pour faire son deuil la plupart des personnes ont besoin d'être présents! La rancune et les malentendus l'ont tellement aveuglé qu'il n'a pas sû voir au delà. Depuis des années il crache son venin, il oblige mes grands-parents à le regarder mourir de loin sans avoir le droit de le voir ou de lui parler. J'ai de la pitié pour un homme qui emmène dans sa tombe des années de rancoeur sans avoir voulu y remédier alors que tant de gens ont tentés de lui tendre la main. Malgré tout cela j'ai pleuré et je suis profondément triste... Peut-être la rancune était-elle la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher.
Wednesday, September 10, 2008
En route mauvaise troupe
Mauvaise troupe c'est le cas de le dire! Je vous explique. Nous voilà à la sortie d'un vernissage avec ma petite troupe préférée. Pas trop envie de rentrer, plutôt d'humeur fêtarde, mais pas vraiment de plan. Nous voici donc dans le "Mini Bar". Bar qui porte bien son nom vu que plus de 15 personnes ne rentrent pas (et je ne parle pas en places assises). On papote et là l'un d'entre nous reçois un coup de fil. Il revient avec un grand sourire et nous annonce qu'il a un plan pour la soirée. Il es minuit et un ami vient de lui suggérer de sincruster dans une soirée. Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît: un mariage! Ni une ni deux on saute dans un taxi pendant que le reste da la troupe suit en vélo. Bien évidemment on est en mode vernissage berlinois: Mathieu en jean avec un t-hirt à hélicoptères (que j'adore!), Kim en jean et chemise (ça passe), moi en jean et converse et petit haut noir (moyen) et Guillaume toujours aussi classe paré pour toutes situations imprévues. Kim rentre sans problème (forcément vu que son ami en question et le frère de la mraiée), moi je me fais arrêter à l'entrée par ladite marié dans une robe qui me fais déjà sourire. Elle m'annonce que c'est une soirée privée. C'est pas vrai un mariage c'est pas ouvert au public? Pas cool pour les clodos moi je dis... J'articule difficilement que je "connais ... euh enfin tu vois qui je veux dire?!" "Kim?" "oui c'est ça... mon mec..." (euh bon on avait bien entammé la soirée). Deux minutes je reçois un coup de fil des tourtoureaux qui eux se sont carrément fais refouler par un videur... Du coup on va les chercher et on les fait rentrer dans cette soirée de moins en moins privée. Je sais, je sais un mariage! Pas cool l'incruste... C'est quand même censé être le plus beau jour de sa vie et elle veut tellement que tout soit parfait... Mais alors moi je dois avouer que le jour le plus heureux de ma vie ne sera pour commencer très certainement pas celui de mon mariage (vu que c'est pas trop mon truc), mais alors surtout s'il ressemble à ça, je préfère m'en passer de suite. Jamais vu un mariage aussi coincé! Vous me direz on choisi ces amis et par conséquent les mariages auxquels j'ai l'occasion d'aller sont en général assez drôles...
Quoi qu'il en soit nous y voilà. Personne ne danse, mais nous surtout ce qu'on veut et ce dont on rafole c'est ces incroyables cocktails à la fraise fraichement pressée et à la vodka. Ca glisse tout seul ce petit truc. T'as même pas le temps de te rendre compte que si si il y a bien de l'alcool dedans. Du coup et comme de toute façon il y a pas d'ambiance on s'approprie la piste de danse... et honnêtement on se marre bien. On aurait préféré un autre genre de musique. Mais bon on avait déjà les cocktails. Faut pas trop en vouloir non plus. Au final on s'est bien marré malgré la robe hideuse de la mariée (roooo je suis mauvaise!).
Et puis la mauvaise troupe a fini par partir. Mais pas les mains vides s'il vous plaît. Ben non faut bien pensé aux souvenirs d'une soirée mémorable. On s'est chopé un ballon blanc avec une espèce de loupiotte increvable dedans (nan mais sans rire ce petit truc à éclairé mon salon pendant plus d'une semaine pendant que le ballon lui se dégonflait lamentablement! Que c'est moche de viellir...) et puis dehors on a vu un magnifique bouquet de fleur. Mathieu et moi on a pas hésité deux secondes on a partager la moitié du bouquet en deux et on embarqué les roses blanches. Dans le taxi je me suis tout d'un coup rendue compte que j'anvais même pas féliciter les mariés. moi je dis au prochain coup j'improvise un speech et je me fais passer pour la cousine éloignée ou la copine d'enfance offensée que la mariée se souvienne pas de moi!
Quoi qu'il en soit nous y voilà. Personne ne danse, mais nous surtout ce qu'on veut et ce dont on rafole c'est ces incroyables cocktails à la fraise fraichement pressée et à la vodka. Ca glisse tout seul ce petit truc. T'as même pas le temps de te rendre compte que si si il y a bien de l'alcool dedans. Du coup et comme de toute façon il y a pas d'ambiance on s'approprie la piste de danse... et honnêtement on se marre bien. On aurait préféré un autre genre de musique. Mais bon on avait déjà les cocktails. Faut pas trop en vouloir non plus. Au final on s'est bien marré malgré la robe hideuse de la mariée (roooo je suis mauvaise!).
Et puis la mauvaise troupe a fini par partir. Mais pas les mains vides s'il vous plaît. Ben non faut bien pensé aux souvenirs d'une soirée mémorable. On s'est chopé un ballon blanc avec une espèce de loupiotte increvable dedans (nan mais sans rire ce petit truc à éclairé mon salon pendant plus d'une semaine pendant que le ballon lui se dégonflait lamentablement! Que c'est moche de viellir...) et puis dehors on a vu un magnifique bouquet de fleur. Mathieu et moi on a pas hésité deux secondes on a partager la moitié du bouquet en deux et on embarqué les roses blanches. Dans le taxi je me suis tout d'un coup rendue compte que j'anvais même pas féliciter les mariés. moi je dis au prochain coup j'improvise un speech et je me fais passer pour la cousine éloignée ou la copine d'enfance offensée que la mariée se souvienne pas de moi!
22h40 petit chat
Il est 22h40 et me voilà en train d'entammer un chat de plus intéressants. On parle projets, art et voyages. Tout cela à coup d'emails. Un va et vient jusqu'à minuit. On rigole peu, mais on progresse de plus en plus dans la discussion. Parfois même on s'envoie un smiley (oulala...). Un peu de sarcasme aussi, mais surtout on parle beaucoup d'expositions. De celle encours mais surtout de celles à venir. Et aussi on parle de Frieze et de la Fiac. J'aurais juste préféré un chat d'une heure et demie avec mes ami(e)s à parler de tout sauf de la galerie plutôt que de répondre aux mails incéssants de mon chef et de lui préparer son prochain voyage et de lui rappeler ses rendez-vous!!!
Monday, August 25, 2008
Le traumatisme du lundi
Lundi. le réveil sonne. Mode je sonne toute les 10 minutes pendant 40 minutes activé. 15 minutes avant de devoir passer la porte. ok je me lève. Pfffff. Le week-end était bien trop court. Pourquoi on s'impose des horaires? C'était tellement mieux la mode étudiant. Le mode je fais ce que je veux quand je veux. Pas le temps de petit déjeuner. Dans le métro. Grognon. Je passe la porte du boulot. Toujours grognon. J'allume l'ordi. Deux jours "d'ebsence" et déjà 60 nouveaux mails. Encore plus grognon. Je refuse de regarder les sujets et monte me faire un thé. Au passage je me coupe une tranche de pain. Enfin quelque chose dans l'estomac. Rien n'y fait le lundi est cruel. Je fini par regarder ma bôite mail. à noter ma petite escapade dans la cuisine ne m'a pas pris plus de 3 minutes. Je réponds vite aux mails qui ne demandent pas trop de réflexion, Enfin des mails importants. Enfin le coup de stress. Enfin l'adrénaline qui monte. Il est 10h30. L'humeur s'améliore. Enfin la question de comment tout gérer en même temps. Enfin la question de comment ne pas se noyer. Pas une seconde pour s'arrêter. Je mange à mon bureau. L'humeur est excellente. Pas d'ironie. Ben oui parce que si chaque lundi c'est le même rituel, la même envie de tout balancer, le même ras le bol qui semble imsurmontable, au bout de 30 minutes dans la galerie je me souviens que j'adore ce boulot, que j'adore ce stress, que j'adore rentrer chez moi satisfaite de tout ce que j'ai réussi à maîtriser dans une journée. Heureuse de chaque toute petite victoire. Mais comment est-ce possible d'oublier cela en deux tout petits jours?
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