Comme promis voici la suite de mon post Lola-Rose et le célibat.
Comme je le disais, il y a quelques temps j'ai décidé de m'aimer. Ce n'est pas si évdent mais ça marche. J'ai réfléchi en long et en large et je me suis rendue compte que j'étais pas si mal comme nana. Mais surtout, je me suis rendue compte que je correspondait à ce que je voulais être (enfin presque). Alors j'ai fait la liste de mes défauts (et croyez moi c'est plutôt flippant - ben oué faut se regarder en face quoi!) et j'ai décidé que je pouvais vivre avec. Bien sûr que je vais tenter d'améliorer ceux que je peux, mais quelques névroses c'est nécessaire quand même. J'ai décidé d'arrêter de vouloir être parfaite. Je ne suis pas si mal comme ça!
Quoi qu'il en soit, je suis métamorphosée (en tout cas à l'intérieur, parce que je ne suis pas franchement sûre que ça voit à l'extérieur). La voilà la source de ma nouvelle combativité, de ma nouvelle sérénité. Alors quand je perds pieds et que je voudrais pouvoir m'appuyer un peu sur quelqu'un, je me pose, je me regarde dans le blanc du miroir et je me dis: "Hey! T'es pas malheureuse ma fille! Regarde, t'es dans la ville que tu as choisi, t'as une petite crevette à laquelle il faudra apprendre pleins de trucs pour embêter ses parents, t'as deux boulots supers, t'es une meuf bien, il fait beau et ton chat te fait des calins tous les jours!"
En fait le truc c'est ça: ne jamais oublier que même si on a le cafard, on est pas malheureux. Fondamentalement tout va bien et ça ce qui compte! Alors le blues, le cafard, le ras-le-bol, le trop plein, le mescopsellessonttroploin et le célibat, on le surmonte, on le laisse glisser sur soi, on le sens passer, mais on ne s'y attarde pas trop et surtout surtout on le prend pas trop au sérieux!