Monday, October 22, 2007

Transfert d'energie

Pourquoi je bosse tellement mieux sous l'emprise de la colère? Parce qu'il ne faut surtout pas gaspiller cette énergie à se fâcher ou à s'énerver après quelqu'un, parce que ça permet de faire abstraction, parce que la colère est un moteur. J'ai écrit l'un de mes mémoires avec le cœur littéralement en miettes. J'ai pondu environ 150 pages en quoi? 4, 5 jours max... Aujourd'hui aussi je suis fâchée. Après moi. Après ma crédulité. Après mon cœur trop généreux. Mais il y a longtemps que j'ai décidé de ne pas changer cela. Alors j'assume quand j'écope. Mais je refuse de me laisser affecter, je refuse de laisser partir cette énergie, voire parfois la douleur, en palabres inutiles. Alors je travaille. Et à vrai dire, ce n'est pas tant une décision qu'un véritable besoin. Moi à défaut d'avoir un punching ball (et vous avez pas idée à quel point j'en veux un) pour évacuer, je travaille.

Seulement il y a un hic. Ben oui, parce que sinon ce ne serait pas drôle n'est-ce pas?! Pourquoi je n'arrive pas à être tout aussi efficace quand je ne suis PAS en colère??? Pourquoi c'est tellement plus pénible dans un état normal, alors que sous la colère les mots coulent tout seuls, écrire devient aussi naturel que respirer? Sans rire j'ai tenté la méthode Gad Elmaleh: je provoque volontairement un état de colère quand je bloque sur mon boulot, quand les mots ne sortent plus. Je m'en prend à ma famille qui me soule, aux soit disant amies qui m'ont jugées sans même m'écouter, au manque de thunes qui finit par vous ronger de l'intérieur etc etc. Mais voilà, la méthode Gad, elle ne marche pas. Ben non parce qu'une colère provoquée n'est pas une véritable colère. Et là, l'énergie on la gaspille!!! On devient langue de pute, comme on dit avec ma cops à moi, on se vénère pendant des heures sur MSN et ça ne sert à rien. Enfin si! à passer un super moment de franche rigolade avec ma grenouille. Vous voyez! Le pire c'est qu'on se marre. Donc pour le côté "je me force à être en colère pour arriver à pondre un chef d'œuvre" on repasse...

Quoi qu'il en soit, une journée bien efficace s'annone, parce que croyez moi de la colère aujourd'hui j'en ai à revendre! Pour les autres jours, ben le boulot se fera un peu plus dans la douleur, c'est pas bien grave.

Petit cadeau pour ceux qui ont besoin d'un peu de colère, ou de l'evacuer au choix:

Friday, October 05, 2007

Regardez qui je retrouve dans quelques heures:




Je vais enfin voir mon neuveu en chair et en os!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je trépigne d'impatience! Et puis ça fait un bail que je n'ai pas vu ma sœur. C'éti pas bô la vie???

Thursday, October 04, 2007

Apres ce long moment d'absence vous avez bien le droit a un petit dossier...

L'action se déroule à l'Hôtel Gyalthan (Tibet) à Gyalthan (ou aussi Zhongdian en chinois ou encore Shangri la voir hit the road dans quelques jours). Il est environ 20h et quelque chose qui ressemble fortement à une sonnerie de téléphone sonne dans ma chambre. Comme personne n'a de raison de m'appeler je vais ouvrir la porte. Évidemment, il n'y a personne dans le couloir... Et ça sonne toujours. Je commence à observer tout ce qui aurait une raison de sonner dans la chambre: le détcteur de fumée (on sait jamais peut être qu'ils ont décidés de le doter d'une mélodie certes peu efficace, mais plus agréable à l'oreille) et finalement une petit boîte blanche au mur qui semble n'avoir aucune fonction précise. Et cette foutue sonnerie qui ne s'arrête pas. Un truc en mouvement là sur la table excite mon regard. C'est le cadran du téléphone qui s'agite. C'est à ce moment que je me suis dit "a ben si, c'est vraiment le téléphone qui sonne"...

Ben oui quoi, un voyage comme ça, ça vous boulverse un peu les neurones quand même. Et puis ajoutons que Gyalthan se situe à 3300m d'altitude et que ça ne doit pas arranger la circulation des informations dans le cerveau...

PS: l'image n'a rien à voir avec le sujet, mais je l'ai prise au Tibet... Alors c'est un peu lié non quand même?!