En fait l'histoire la voila.

Suite au précédent post...

J'aimerais y croire, mais je n'y arrive pas. ça y est je suis sans doute aigrie. Mais j'ai besoin d'y croire. Pourquoi ? Parce que seule c'est vachement moins drole. Tout simplement. Parce que j'ai besoin de partager, de parler, de sentir des mains, d'aimer. Tout simplement. Mon petit cœur a besoin qu'on le réveille. Mais le réveiller c'est souffrir. Et puis souffrir pour qui ? Si au moins il y avait quelqu'un pour qui on se verrait souffrir. Un peu, mais pas trop. Le prince charmant j'en veux pas. Il serait ennuyeux et pi il serait pas pour moi. Et puis merde ! J'en ai marre ! Qu'est-ce qui cloche bordel ?! C'est quoi mon problème ? Pourquoi ça ne marche pas ? Je ne sais meme plus si je veux ou pas ! Je ne sais meme plus ce que ça fait ! Je ne plais pas ! Et en meme temps à qui voudrais-je plaire ?! Personne je crois. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ????????????????????

Il parait que ...

... pour trouver l'amour il faut chercher la solitude. Ce sont les mots ou du moins l'idée d'un certain écrivain que je ne citerais pas parce que je n'ai pas envie. Bref, la question est la suivante : est-ce que si la solitude on la vit de fait mais qu'on ne l'a pas cherchée ça marche ? Je ne pense pas, mais un peu d'espoir ne fait pas de mal. Quoique. Désillusionnée. Je crois que tu avais le mot juste ma grenouille.

Bretzel vs Croissant

Depuis deux semaines je reve de bretzel. Si si c'est possible etre dans le pays da la bretzel et en rever. Pourquoi ? Parce que presque tous les matins je mange un croissant. Juste à coté de la galerie il y a une station essence qui fait des croissants assez proche d'un croissant français (miracle pour l'Allemagne). Mais moi je ne veux pas de croissant !!! Je veux une bretzel !!! J'adore les bretzels ! Et pourtant, je n'en mange pas. Il serait simple pourtant d'aller à la boulangerie et d'en prendre, mais le soir je n'y pense pas. Forcément c'est le matin que j'en ai envie... Le tragique dans cette histoire c'est que jusqu'à hier midi l'idée ne m'était jamais venue de demander à la station essence une bretzel plutot qu'un croissant !!! Faut le faire quand meme quand on est à la limite d'en rever meme la nuit ! Ce matin je suis donc allée à la station essence toute contente à l'idée de ma bretzel. Je me dirige avec un large sourire vers la caissière, lui demande une bretzel et là horreur !!!!! ILS N'EN ONT PAS !!!!!!!!!!!!!!! à croire que quand on fait des croissants on ne fait pas de Bretzel !

Se prendre le temps de relechir.

Hier pour la première fois depuis bien longtemps je me suis posée. Se poser. J'aime cette expression. Elle représente beaucoup pour moi. C'est une sorte d'arret dans le temps. Un moment où on regarde autour se soi, où on essaye de constater de quoi est fait ce qui nous entoure. Comme si on faisait u ntour sur soi meme et qu'on prennait pleinement conscience de notre environnement. Dans le calme. Dans la sérénité. En ce qui me concerne ça correspond au moment où je m'assied (si ce n'est pas déjà fait), où je m'allume doucement une cigarette. J'inhale la première bouffée, je la sens bien chaude passer au fond de ma gorge et tout doucement je rejette la fumée et je commence à réfléhir à moi.

Hier soir je me suis incrusté à diner chez ma soeur. J'ai enfin réussi à lui avouer cette chose pourtant si simple : "J'ai besoin de ma soeur Alex". Elle m'a regardé, elle m'a demandé ce qui n'allait pas, je lui ai parlé de ma solitude et il s'est produit quelque chose d'étonnant : les larmes ne sont pas juste venues, elles sont sorties. Sorties pour la première fois depuis longtemps face à quelqu'un (et oui, je ne pleure en général qu'au téléphone histoire de faciliter la conversation entre deux mouchoirs et quatre sanglots). Ma soeur à le chic dans un moment comme celui là de se contenter de me tendre un morceau de sopalin. Je l'adore pour ça. Je sais c'est bizare, mais j'aime ce geste qu'elle a. Il est simple. Il admet que ça ne va pas, il dit "pleure ça fait du bien", il dit "ça va aller", il dit "raconte moi".

Je lui ai raconté et comme souvent sa répnse a commencée par "ce que je vais te dire tu ne veux ni n'a besoin de l'entendre, mais je vais te le dire quand meme. Je sais c'est dur mais voilà...". Ce qu'elle avait à me dire était une telle évidence que je ne l'avait pas vu ou plutot je ne voulais pas le voir. Je lui ai tout simplement répondu "je sais" et elle m'a pris dans ses bras. Un peu, parce qu'Alex elle aime pas trop ça.

Nous voici de retour sur mon canapé. Je viens à minuit dans une soudaine folle énergie de ranger globalement mon appart. Je viens de m'insatller sur mon canapé avec satisfaction et je suis en train d'exiprer cette fameuse première bouffée. Je regarde mon appart sur un fond de Louise Attaque. Je réalise qu'en réalité je ne l'avais encore jamais regardé en détail cet appart. Que pour la première fois je le regardais en tant que nouveau chez moi. Cet appart j'en étais littéralement tomber amoureuse en le visitant et voilà que je ne lui avais pas accordé un seul vrai regard depuis mon arrivée. Un peu comme un amant qu'on délaisse. Je réalise qu'il me faudrait vraiment un tapis. J'aime mon appart. Je me tourne vers mon loulou qui me déteste en ce moment. Il m'igniore royalement. Je lui glisse quand meme : "On va etre heureux ici." avant d'aller me coucher soulagée, un sacré poids levé de mon petit coeur.

Hier, j'ai ...

... piqué dans la ciasse !!!! Bon en fait j'ai enprunté. J'ai de gros soucis de carte bleue - en gros j'en ai pas... - et j'étais vraiment obligé de faire des courses... Comme c'est moi qui la tient la caisse et que ce n'est qu'une simple boite (donc pas d'enregistrement), personne le saura ! Enfin j'espère !!!! Je flippe grave en fait. C'est pas dans mes habitudes. Et puis en meme temps hier j'étais tellement fachée après eux ! Je leur ai meme piqué une bière. Oups ! Oui bon, mais une collègue en a pris une aussi.... Ouais d'accord en fait j'ai pas d'excuses. Oui mais dès que je peux tirer des sous (vite vite vite j'espère) je les rends les 20€ ! Bon la bière je peux pas la rendre, mais c'est moins grave ça non. De toute façon il parait qu'il faut qu'on fasse des économies sur l'eau (a dit le boss quand il a constaté du nombre de Vittel qu'on buvait à la semaine). Du coup on a pas le choix, il faut boire de la bière... J'ai super honte !!!! Que faire contre les remords ?! Et si quelqu'un s'en apperçevait !!! AAAAAAAAA qu'est-ce que j'ai fait !!!!!!!!!!!!!

Seule avec le patron...

Je me retrouve seule avec le boss à la galerie !!! Vous allez me dire et alors surtout vu sa tete. En fait c'est juste que c'est super drole parce que si sa femme (ma boss) était au courant, elle petrait un cable et vu comme je la déteste ça me ferait bien marrer de la voir lui taper une crise !!!
Il se trouve que sa très chère femme Marie-Blanche était sa statgiaire, puis sa maitresse avant de devenir sa femme. Du coup c'est du genre : "pas trop de décolté, Marie-Blanche pourrait mal le prendre", "pas trop aimable, Marie-Blanche pourrait se poser des questions"... En gros je me tape une barre de rire toute seule ! D'autant plus que je m'entends super bien avec mon boss (c'est bien la seule personne avec qui je m'entende ici...).

Enfin voilà juste un petit post pour vous rappeler que bosser dans une galerie c'est vraiment rabaisser sa vie à du superficiel, à moins d'etre le proprio...

L'insoutenable pesanteur de l'etre !

Pour la première fois, la solitude devient un véritable fardeau. J'étais assz douée pour la combattre, pour la tropmer. Mais là ce n'est plus qu'un poids. Un poids si lourd que j'en suis rivée au sol. J'ai l'impression d'etre coupée du monde (ce que de fait je suis puisque je n'ai internet qu'au travail), de ne rien savoir de vos vies, de démabuler haque jour un peu plus, d'accomplir mes taches sans réfléchir parce qu'il faut bien le faire.
Le monde auqeul j'ai été confronté pednant deux semaines et qui sera le mien me déplait. C'est un monde où l'on ne peut s'attacher à personne, parce que tout est intéret. Les gens les plus sains sont ceux qui admettent ouvertement qu'ils seront sympas, avenants et qu'ils te traineront partout le temps que tu leur apportera quelque chose. Mais combien sont-ils et qu'est-ce que ça change ?! Quant au boulot il faut faire attention à tout ce qu'on dit, tout le monde parle derrière le dos de tout le monde. Bref tout ce que je déteste. Je ne sais plus trop si je dois continuer dans cette voie. Je ne sais pas si je tiendrais le coup face à tout ces faux culs. Mais surtout, j'ai une trouille noire de devenir comme eux !!!

Je suis en manque de gens vrais ! En manque de vous, en manque de savoir ce qui se passe dans vos vies, en manque de parler.

Je suis en manque de tout ce qui n'est pas solitude !!!