Wednesday, December 06, 2006

Systeme D

Le périple d'hier soir vaut le détour... Hier, je suis allée acheter des planches pour un vieux lit que j'ai dans mon salon (bon je ne vais vous expliquer pourquoi il fallait des planches ce serait bien trop long). Ce lit est un lit en fer forgé rose (no comment) et fait 185x86. Facile pour trouver des matelas etc... Bref, je suis donc partie ches Bauhaus (l'équivalent de Casto en bien moins cher) et j'ai fait couper des planches. 7 planches. 7 planches coupées en plusieurs morceaux. 7 planches en bois plein. 7 planches bien lourdes! J'étais avec ma maman. Mais ma maman c'est fait super mal au dos et moi, mes genoux ont décidés de ma lacher chaque jour un peu plus. Mais en tant que femmes vaillantes, nous décidon de prendre sous le bras plutôt que d'attendre pendant une heure le retour de Thomaspierre. On se bat donc avec nos planches quelque peu encombrantes dans la rue jusqu'au moment où ... ... ... ... ... ... ... je découvre une chaise à roulette abandonnée. Ma maman est moi échangons un bref regard et déposons toutes les planches sur la chaise sans dossier (bien pratique). Je décide donc que je préfère me pêter le dos à pousser des planches sur une chaise pliée en deux plutôt que de me pêter les bras et les genous. Seulement il y a souvent des raisons pour laquelle on abandonne des meubles dans la rue! A premier abord on dirait: 'plus de dossier plus pratique'. Mais cette chaise avait un défaut caché: elle ne roulait pas droit. Rien à faire, j'ai zigzagué sur toute la largeure du trotoir (heureusement large) à la vue de tous les passants qui me prennait pour une folle et surtout avaient peur de se faire embrocher.

Première chute, premier bleu sur le tibia droit. La chiase n'a pas réussie à surmonter un petit obstacle de rien du tout et s'est renversée faisant chuter dans un grand fracas mes belles planches en bois et m'envoyant une de ses roulettes bien au milieu du tibia (vous savez là où ça fait bien mal). Mais je décide de perserver sous le regard quelque peu perplexe de ma maman qui cette ne fois en est certaine: sa fille est folle. Deuxième chute, deuxième bleu sur le tibia gauche. Même scénario. Ma mère décide d'abandonner la chaise, je lui soutiens que c'est bien plus facile avec la chaise. Ma maman me regarde dubitative et me rappelle que je ne fais que zigzager dans tous les sens évitant de justesse les arbres et ses giboles. Mais je suis têtue. Troisième chute... J'en ai ras le bol, envoie la foutue chaise ballader qui n'a pas compris que j'étais son dernier espoir d'avoir une utilité quelconque! Fâchée je l'abandonne à son triste sort!

(pour info le trajet entre Bauhaus et chez moi ne dure qu'une dizaine de minutes (12 ou 13 pour exacte;))... Et j'ai laché la chaise à quelques mètres de chez moi.)

2 comments:

Daisy said...

ce que j'aime chez ma ju c'est que
1. c'est une warrior
2. quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs
3. c'est une persevérante !!!

j'espere quand meme que tu avais du mercure au chrome pour tes tibias ma belle, prends un peu soin de toi quand meme !!!

CMH said...

PERSERVERE et surtout ne lâches jamais l'affaire.
A s'en defoncer les tibias et mettre le cul par terre!
De qui je parles?
de JU évidemment!