Saturday, April 28, 2007

Sex, drugs & rock 'n roll


Voilà ce à quoi se résume ma vie en ce moment. Je profite parce que c'est une vie de rêve. Que du bonheur depuis quelques mois. Je pensais toujours que le bonheur en soi n'existait pas, qu'il n'y avait que des moments de bonheur. Je commence à revenir sur mes positions. Pas une ombre au tableau depuis tellement longtemps que ça en devient presque inquiétant. Mais voilà, ce soir je me pose des questions... Qu'est-ce qu'il advient des gens qui mêne leur vie comme bon leur semble, sans attaches, sans responsabiltés, qui se drogue et qui nique tant qu'à bon compte??? Non parce que ma vie c'est ça en ce moment. Je me lève quand ça me chante, je bosse quand j'ai envie, même le fait qu'ils ont gelés mon compte m'atteind guère, je me drogue (enfin drogue douce - quoi qu'un session opium est en question), je nique. Je m'éclate quoi. Mais si tout ce que nous faisons mêne à un certain genre de vie, lequel sera le mien? Je n'ai qu'une seule vraie trouille dans la vie c'est de finir seule. Est-ce que mon mode de vie n'y mêne pas tout droit? Je ne sais pas. Peut-être que ce n'est qu'une phase. Je n'en sais rien. Mais parfois tout ça me fait peur. Je sais éperduement que ma vie est bien particulière. À la limite du marginal. Et pourtant je suis heureuse. Heureuse comme je ne l'ai jamais été. Si si je vous jure. Alors que faut-il privilégier? Est-ce que je continue comme ça à nager dans un bonheur qui ne correspond en rien à l'idée que je m'en étais fait ou est-ce que je redescends sur terre avant de faire partie de ces mamies toujours rock 'n roll, voire toujours droguées, mais tellement ridicules? Et puis quel homme (ou femme) équilibré(e) voudrait d'une nana comme je le suis en ce moment? Est-ce qu'il faut que je redescende de mon trip permanant (dû au bonheur et non aux drogues, parce que je ne suis pas défoncée tout le temps non plus) pour pouvoir trouver quelqu'un et revenir sur l'idée que je me faisais du bonheur, avant de venir habiter ici? Mais si le bonheur était pour moi ce que j'ai en ce moment et que je décide de le mettre de côté, de devenir plus raisonnable et de chercher à nouveau quelque chose qu'en fait j'avais déjà trouvé? Ou est-ce que je me contente de profiter et de vivre dans le présent sans me préocuper du futur et advienne ce qu'il advienne? Je ne sais pas. Pour l'instant on verra. Parce que tout ça est tellement nouveau que je ne peux pas le mettre à la poubelle. Mais j'espère que quelqu'un me retiendra avant que ma vie ne me permette plus de faire demi tour (au cas où je me sois tropmée finalement) pour mener une vie plus normale, plus stable et que je finisse vraiment seule...

3 comments:

Daisy said...

Répondre à ce genre de post m'apparait complétement indispensable et pourtant je ne me suis jamais sentie plus incapable de le faire. Mais comme l'incapacité m'a toujours poussée à essayer quand même, je me lance. Et je sens que ça ne va pas te plaire comme réponse, et elle n'est pas faite pour plaire à tout le monde, mais bon quand même j'y vais.

Fondamentalement, j'ai envie de te dire qu'il n'est pas une seule de ces questions à laquelle tu n'aies pas déjà la réponse. Alors peut-être que tu ne la voies pas, peut-être que tu ne veux pas la voir, peut-être que tu ne veux pas l'admettre et que tu l'as enfouies je-ne-sais-où, mais tu l'as ta réponse. Et je n'ai pas l'intention de te la donner, pour la bonne raison que moi, je ne l'ai pas, et c'est normal (c'est ta vie, tes choix) mais je te l'affirme tu l'as, ça se sent rien qu'en te lisant. Tu sais ce qui est bon pour toi, et bon pour ceux que tu aimes : et je ne crois pas que ce soit à nous de te le dire.

Et puisque je ne peux t'apporter que mon avis sur la question faute de certitude, je te le donne : ce n'est aucune des hypothèses dont tu as parlé. La vie est, pour notre plus grand bonheur, faite de nuances de gris, et dans ce que je lis (mais peut-être est-ce que je lis mal) tu opposes les choses, tu les mets dos-à-dos comme si elles ne pouvaient pas coincider. Bah moi je crois qu'il est possible de mener la vie qu'on a choisi tout en subissant des contraintes extérieures, qu'on peut s'amuser pendant son célibat sans que ca t'empeche de trouver l'amour (qui ne viendra pas te chercher dans une tour d'ivoire soit dit en passant, tu as quand meme plus de chance de le rencontrer dans un pub), qu'on peut fumer des pétards sans devenir une camée incapable de mener à bien un projet professionnel. Je n'ai pas dit que c'était forcément ça que tu devais faire, que c'était ça qui était bon pour toi, mais en tout cas ce ne sont pas des choses intrinséquement incompatibles.

C'est pas tout vouloir ça. C'est juste faire des choix et poser des limites à ce que accepte, ce que tu veux, ce que tu refuses.

Mais je persiste et signe : il n'est pas une seule de ces questions à laquelle tu n'aies pas déjà une réponse. Elle est là, quelque part. Ca, je le sais.

Anonymous said...

Moi je voudrais juste que tu n'oublies pas tes problèmes de thunes, parce que ça va te faire redescendre sévère. Comme j'ai dit à mon cousin (qui a 15 ans): "Fais toutes les conneries de la terre que tu veux, du moment que tu fais tout à côté pour avoir de bonnes notes". Je pense que c'est valable aussi à 26 ans, à 43 ou à 77 (Keith Richard est toujours aussi bête, mais il est un des plus grands personnages de la musique contemporaine et il est, en plus, assis sur une montagne de pognon; mais ça à la limite, nous, on s'en fou, même si lui non). Et si en même temps que tu kiffes la vie tu dors 3h par nuit pour taffer, tu appréciera encore plus de faire la fête. Non pas être saint "de corps et d'esprit" (ça c'est trop tard pour nous tous), mais "de sériosité et de fête". On ne se respecte que lorsqu'on sait qu'on est les deux... et on se pose encore moins de question. Quant au fait de trouver un gars, tu pourrais être en boîte tous les soirs ou rester chez toi à le chercher sur internet, le quotat de gens intéressant étant ce qu'il est (et il est très réduit), tu devrais avoir les mêmes chances de le trouver...

Atchoum said...


mwé mwé mwé ... pas facil en effet de répondre a ce post. SI la question était "Seras tu là ?", s'il faut quelqu'un pour te coller des baffes et te remettre sur une route si tu ne peux pas le faire tte seule : compte sur nous toutes(on adorre filler des baffes). Bon, sans vouloir être moraliste, je pense (c mon point de vue tout a fait personnel n'estce pas) que tout exces est négatif. La distance ne m'aide pas a évaluer le danger parce que ce petit post sonne a mes oreilles comme un "hey les copines je fais des conneries, je sais que c mal mais c tellement bon" . si c'était que du chocolat .... mais ne joue pas trop loin et trop longtps avec ta peau, parce que nous on a envie de te garder tres longtps (sans avoir a te filler de baffes si possible).
Je pense qu'ona tte ou presque eu nos phases a nous enfumer la gueule comme des tarrées.. (^^ tres tres bon souvenirs mais ousvenirs d'adolescences) je pense que ce qui nous en a fait sortir, ce sont des projets a plus long termes, des intérets plus concrets.
De toute façon je pense que qd tu auras retrouver un boulo tu n'auras plus bcp d etemps pour "sex drugs and rock'n roll" ou alors il faudra doser pour partager ton temps libre entre les trois.
Pour resumer je t'aime fort et je m'inquiete mais j'ia confiance en ton intelligence et en ta lucidité pour changer de phase quand le moment viendra ou qd tu en auras fait le tour sans aller plus avnt dans les exces.