Ma Marie.

Ma Marie et moi on s'est rencontré, on s'est détesté.

On est allé boire un café et on s'en est balancé (c'est peu dire) avant de commencer à s'apprécier.

On a partagé des fous rires incontrôlables - comme celui au Mc Do après 9h passées à la BPI (notre résidence secondaire).

On s'est souvent retrouvé bourré ensemble, elle contemplant le plafond, moi pêté de rire.

On a eu quelques prises de becs, c'est le moins qu'on puisse dire. Faut dire qu'il y a beaucoup de choses - comme l'art contemporain - sur lesquels on a pas du tout les mêmes opinions. Quoi qu'il semblerait qu'elle commence à changer d'avis...

On a le même t-shirt. No silicone !!!

Ma Marie à moi, elle est belle dans la lumière des warnings.

Ma Marie à moi, elle note toutes mes pharses débiles, même celles dont j'ai honte.

Ma Marie à moi, elle a les mêmes idées mal placées que moi.



Ma Marie à moi, elle a parfois le mot tendre, parfois le mot dur.

Ma Marie à moi, elle oublie souvent ses clopes.

Ma Marie à moi, elle partage toujours sa bible avec moi, même en cours.


Ma Marie à moi, elle est comme moi : elle peut changer d'humeur comme de string - euh non pardon de slip.

Ma Marie à moi, elle est partie à Strasbourg, et là je ne sais pas trop pourquoi, j'ai bien cru qu'on finirait par plus se parler. Faut dire qu'on est têtue autant l'une que l'autre (quoi que : elle un peu plus que moi... ;) )

Ma Marie à moi, elle est partie je crois un peu pour les mêmes raisons que moi quand je suis partie à Berlin : elle avait besoin de prendre ses distances, et de se retrouver un peu.

Ma Marie à moi, elle est partie au Canada et là je la retrouve. Ouf !



Ma Marie à moi je l'adore, même si elle est compliquée !!!