Friday, July 07, 2006

Move on...

J'ai des clopes, j'ai des m&m's, j'ai du coca light (By the way je demande mon admission au club de Ségo des ceux qui boivent du coca light !!! Depuis le temps on aurait quand même pû me le demander. Après tout ma reconversion je vous la doit les filles). C'est bon j'ai les armes idéales pour un post un peu plus long que les autres. Bravo aux courageux - Amélie, vu parfois la longueur de tes mails, t'as pas le choix t'es obligée de lire jusqu'au bout vu que moi je le fais pour toi...

Il arrive parfois que rien de spécial ne se passe dans une journée et que pourtant tout d'un coup il y a comme un déclic. Comme si quelque chose avait enfin débloquer le bouton qui vous empêchait d'y voir plus clair. On ne sait pas très bien ce qui l'a déclenché, mais on sait très nettement qu'i y a du changement la haut. Au début on ne sait pas très bien quel chanegment, mais très vite on réalise. C'est souvent (d'ailleurs je pense pouvoir dire toujours) un truc devant lequel votre cerveau a ériger une barrière si haute, si large, si fiable que le truc on ne savait même pas qu'il était là, planqué. Et pourtant on sentait bien qu'un truc clochait. Et puis quelque chose se passe, souvent infime et la barrière saute. Comme ça. Si facilement, alors qu'on a tenté tant de fois de voir ce qu'il y avait derrière sans jamais y arriver. Chez moi ce truc c'est souvent l'acceptation. Aujourd'hui encore c'était ça.

Laissez moi vous raconter ce qu'il s'est passé.

Depuis quelques jours je me couche rarement avant 3 ou 4h du matin parce que je n'ai pas envie de dormir. Non pas que je ne sois pas fatiguée, je refuse juste de dormir parce que quand on est fatigué on a de bonnes excuses pour ne pas trop réfléchir. Et comme mon chat me réveille au plus tard à 8h les heures de sommeil sont réduites. Aujourd'hui, je me suis levée à 12h30 (et oui... le privilège des étudiants). Je ne m'étais pourtant pas couchée tard. Je me suis réveillée reposée, bien dans mes basques. Vous avez pas idée depuis combien de temps c'était pas arrivé...
J'ai décidé de prendre mon petite déj et de me mettre au boulot, parce que la tv comme la console j'en avais marre. Mais je ne me suis pas mise à travailler après mon petit déj. J'ai enfin écris mon mail pour Dagen, j'ai checker tous les blogs des cops, j'ai fait un ti tour sur c-discount et là mon Amélie s'est connectée. J'ai passé mon aprem avec elle... Puis elle a du partir parce que l'Alliance refusait de l'enfermer dans les locos pour qu'elle puisse rester avec moi (pfff ils sont grave eux !).
J'ai matouillé la tv et d'un coup j'ai eu envie d'écouter le Requiem de Mozart. J'ai tout éteint, je suis restée sur mon "canap", je me suis grillée une clope et j'ai écouter. Ce Requiem il est pas seulement génial, il est magique. À chaque fois que je l'écoute une vague de sérénité passe à travers tout mon corps. ça aussi çe ne m'étais pas arriver. Mais ce n'est pas quelque chose qui s'écoute comme ça, souvent ou parce qu'on a besoin de sérénité. C'est pas comme Femi Kuit ou Madonna qu'on se met le matin pour avoir la pêche. On ne choisit pas la Requiem de Mozart. C'est un besoin. D'un coup comme sorti de nulle part on se dit il FAUT que je l'écoute. Et là, la magie opère. Un peu comme quand je joue du piano... Qu'est-ce que ça me manque !!!

J'ai calmement regardé les horraires de ciné en me laissant bercer, j'ai choisi un film et je suis partie. J'ai oublié mon iPod, je m'en suis rendue compte avant que l'ascenceur n'arrive, j'ai hésité et je me suis dit que je n'en avait pas besoin. Je voulais rester avec Mozart. Et puis l'iPod me sert de fuite quand je veux pas réléchir. Je n'avait pas envie de fuir pour une fois. Je ne sais pas ce que je voulais ne pas fuir, mais c'était là mon sentiement. Je suis montée dans l'ascenceur et je suis partie pour le ciné. J'avais choisit un film qui je pensais serait un peu à la Bridget Jones. Genre couple qui va mal et puis finalement ça se rabiboche. Seulement ce flim n'étais pas à la Bridget Jones. Il ne finit pas bien. En tout cas personne se rabiboche. Il y a des moments dans le film où j'avais les larmes aux yeux, parce que je me reconnaissais tellement que c'était franchement pas évident.

Et là en sortant de la séance j'ai réalisé ce que j'ai refusé de voir ces 7 derniers mois. La barrière avait sauté. Quand une barrière saute, ce n'est pas qu'on pourra enfin faire face à un problème quleconque. C'est qu'on l'a accepté, et que d'une certaine façon il est déjà "réglé". En fait, quand une barrière saute, c'est qu'on est prêt à aller de l'avant. Moi j'ai refusé pendant 7 mois. Oh bien sûr je ne m'en rends compte que maintenant, mais c'était ça. Je ne voulais pas aller de l'avant. je voulais rester au même endroit, ne surtout pas bouger, ne surtout pas admettre que c'était dur et surtout surtout ne pas pleurer ! Et moi qui croyais faire face !!! Ce qu'on peut être con parfois...

Bref, ce soir j'ai réalisé que certains évenements m'avaient bien plus touchés que je ne voulais le croire. Il ne m'aura jamais fallut autant de temps, mais je suis enfin prête à aller de l'avant... "Everybody's got to learn sometimes". Je sais, ça sonne un peu niais, mais pour moi, cette chanson siginifie beaucoup (la version de Beck je tiens à préciser).

Je suppose que les barrières ne sautent que quand on est prêt. En fait je crois que le cerveau érige des barrières infranchissables de temps à autre pour nous protéger. Et le jour où on est assez fort, où on est prêt, il accepte que quelque chose la fasse sauter. ça ne sert à rien de se battre pour le faire, c'est lui qui décide. Et d'ailleurs n'est-ce pas quand on arrête de chercher que tout arrive ?! Tout simplement pare que quand on arrête de chercher, on attend rien en particulier et par conséquent on est plus ouvert, plus serein, moins préocupé.

"Quand je serais grande," (pour reprendre un post que j'ai beaucoup aimé) j'aimerais ne plus m'encombrer de préocupations inutiles, j'aimerais voir avant de me pourrir la vie, que pour ça, ça vaut ou ne vaut pas le coup...

Souhaitez moi bonne chance.

3 comments:

CMH said...

GUTES GLÜCK

lamarrie said...

Je suis de même intriguée par ce film. Peut-être que les films qui ne finissent pas bien nous remettent tout simplement les pieds sur terre, nous font voir la "réalité" des choses et sortent un peu de ces contes de fées et belles imageries populaires d'une vie facile, d'un amour idylique et sans embrouilles, sans barrières...

Heureuse de savoir qu'une barrière à sauter, le plus dur reste peut-être a venir, mais tu l'as accepté. Tiens Bon ma puce!

Atchoum said...

bonne chance JU ! suis de tout coeur avec toi !

je suis contente ke tu ai accepter ce k'il y avé derière ta barrière .

Moi je suis en train de la construire la barrière parce ke qd je jette un coup d'oeil derrière c
insupportable je crois ke je pourrai en creuver.

En tous cas bravo pour cette demolition de barrière. J'éspère bientot boir à cette CHUte ki n'en ai pas une !!!